Le Tarantian vu par les fans

Larmes d'une liberté qui s'envole


Des branches frétillantes des arbres dorés, je m'envole,
Tel l'aigle majestueux dominant son royaume,
Dans un éclat de lumière, une danse frivole
M'emporte vers le ciel et son bleu dôme.

La forêt est mon domaine,
Tous ses habitants connaissent mon chant.
Mais lorsque un chasseur se promène,
Il n'entend que le murmure du vent.

Personne ne me voit ! Je suis comme l'ombre de la nature.
Quand un elfe perdu croise les sentiers que je foule,
Il ne peut soupçonner les richesses obscures
Qui, de mon étincelant univers, s'écoulent.

Mon monde est celui des plaisirs simples et sans pareil.
Un chant, une danse, les remous d'un ruisseaux,
Sont pour moi autant de merveilles
Que sont pour vous l'or et les joyaux.

Tout mon être crie l'envie de vivre !
Mais où sont passés mes frères de sang ?
Eux qui comme moi étaient ivres
Du désir infini de danser librement.

Les souvenirs me reviennent ! Mes frères sont partis,
Fuyant l'aube d'une ère de tourments.
L'expansion humaine et leur technologie
Ont fait mourir nos rires d'enfants.

Pourquoi avoir sacrifié la douceur du miel
Pour vos désirs cupides d'un instant ?
Massacrant la nature et les trésors qu'elle recèle,
Vous avez fait de moi celui qui pleure maintenant.

Que fais-je encore ici ?
Je suis maintenant seul,
Prisonnier de cette vie,
La forêt sera mon linceul.

Aslio