Découverte de Tombes Elfiques dans le Morbihan

11 SEPTEMBRE, TARANT

On se souviendra de cette année comme l'une des plus remarquables dans les annales de l'histoire de l'Archéologie pour sa productivité singulière. Les endroits où reposent les morts elfiques, toujours plus ou moins respectés, sont ceux qui nous ont apporté les plus grandes quantités de trésors antiques, et nous ont aidé à former une idée des manières, des coutumes et de l'art d'un peuple dont les aspirations sont pour nous de l'inspiration. Il nous est cependant impossible de fouiller les caveaux des familles elfiques dans les régions de Tulla ou de la Forêt Scintillante, à cause de l'emploi continuel de ces zones en tant que cimetières par des personnes souffrant d'un deuil plus moderne.

C'est donc avec beaucoup d'intérêt que le curé du Musée des Arts et de l'Antiquité de Tarant, le professeur William G. Harriman, est en ce moment membre d'une expédition à destination des Plaines du Morbihan, où une nouvelle série d'anciennes tombes elfiques ont été récemment exhumées. L'expédition n'est pas sans dangers; toute incursion dans le Morbihan à pieds ayant de fortes chances de rencontrer l'opposition de bandits locaux, et dans notre cas,  trois hommes sont déjà morts sur le site. Les autorités Tarantiennes ne pensent cependant pas que des bandits soient responsables; mais refusent de spéculer publiquement sur la sorte de maraudeurs qui sont actuellement présents dans le Morbihan; ou sur la raison pour laquelle un aventurier vigoureux et expérimenté a pu être retrouvé sur le dos, dans le noir, avec un petit carreau elfique empenné de plumes noires logé dans sa gorge !

Le professeur R.I. James, de l'Institut Polytechnique de Tarant, qui a découvert les tombes pendant qu'il fouillait la région à la recherche d'autres Fossiles, similaires à ceux qui avait tant plu aux visiteurs du Hall d'Histoire Naturelle de Polytechnique, est actuellement sur les lieux. La collaboration sans précédent entre Messieurs James et Harriman est un évènement unique dans les histoires des institutions qui les emploient respectivement, et peut être annonciateur d'une nouvelle ère de coopération entre les deux. Quoi qu'il en soit, le curé n'a pas manqué de louanges pour la gentillesse et le jugement du Professeur James, qui l'a immédiatement fait venir quand la nature de sa découverte a été claire.

"Je ne peux pas exprimer trop fort ma gratitude envers le Professeur James," a dit Harriman, le matin du départ de son expédition. "Mais cette courtoisie professionnelle n'est pas une bien grande surprise. Le gentleman est un paléontologiste, et non un archéologue, bien sur, mais les deux disciplines ont de nombreux points communs. Les recherches y sont toutes deux sujettes à l'investigation de sites souvent ruinés par des chercheurs amateurs, qui détruisent trois fois plus de choses qu'ils n'en découvrent dans leur efforts maladroits d'exhumer une découverte majeure. Les fossiles et les urnes antiques partagent la caractéristique d'une extrême fragilité ! Ils ne devraient être approchés que par des professionnels entraînés, qui peuvent les traiter avec le respect voulu."

Quand on lui a demandé ce qu'ils s'attendait à trouver sur les lieux, le bon curé est devenu réticent "Je ne peux pas dire ce que nous trouverons là bas, bon ou mauvais", a t-il dit. "Mais chacun de mes hommes est équipé d'une veste pare-balles et de tous les talismans protecteurs magiques que nous avons pu trouver en un délai aussi court. Les Conseils de Tulla et de Qintarra ont envoyé des protestations formelles au Musée, et j'ai été personnellement menacé; mais quoi qu'il en soit, le Professeur James et moi-même allons tenir ce site aussi longtemps que nous le pourrons. Aucun elfe de nos jours ne peux prétendre être lié à une personne reposant dans des endroits aussi anciens; ils n'étaient même pas au courant de l'existence de ces tertres funèbres avant que James et son équipe ne les découvre. Je suspecte ces lâches de simplement vouloir avoir le premier choix sur ce qu'il y a dedans !"

Et qu'allons nous apprendre avec ces tombes ? "Dans sa lettre, le Professeur James m'a donné de très grands espoirs", a dit Harriman. "Son équipe n'a tenté d'excaver seulement qu'une seul des six collines des Plaines du Morbihan, et y a trouvé la chambre funéraire d'un guerrier elfe. Il n'a pas pu émettre la moindre hypothèse sur l'époque dont pourrait être issu ce gentleman et les biens avec lesquels il est enterré, et rien que cela pique mon intérêt professionnel ! Après tout, le bon professeur est un des familiers de notre musée depuis de nombreuses années et est intime avec toutes nos exhibitions. Nos collections montre tout les styles connus et les périodes de l'art dynastique chez les peuples elfiques; si James ne reconnaît pas le style dans lequel ce guerrier tombé a été disposé, l'occupant de cette tombe peut avoir été enterré dans un temps si ancien qu'il a été oublié. Dans tout les cas, nous devons le trouver avec la plus grande hâte ! Que tout les bonnes gens de Tarant nous souhaite bonne chance ."