Corto
Merdoz (par Momoz)
Nom: Corto Merdoz
Race: Humain
Profesion: Bandits des Grands Chemins
Alignement: Neutre tendance mauvais.
Spécialité: Discrétion, crochetage, baratin,arme
à feu
Passe temps: Vols divers, trahison en tous genres
Psychologie: Sadique, mégalomane, nécrophile
Signe particulier: Moustaches, vêtements de qualité.
Phrase préférée: C'est pas moi, c'est lui!
Journal
de Corto Merdoz:
Ca avait pourtant bien commencé, ma carrière de
gentilhomme de fortune. Je commençais même à
avoir une petite réputation. J'ai commencé à
être gourmand voilà tout. Faut dire que l'occasion
était trop belle. J'en salive rien que d'y penser: le duc
et la duchesse von Hayek qui voyagent avec une protection minimum
sur MON territoire. Sûr que j'allais pas laisser passer
une telle occasion!
Je les ai pris par surprise comme à mon habitude, Le conducteur
fut donc vite maîtrisé d'un coup de crosse.
Les cris d'horreur de la duchesse ravivaient mes oreilles. La
terreur du vieux Duc me donnait du courage. Je n'eu aucun mal
à trouver le coffre à bijoux. J'aillais faire mes
adieux quand je vis le splendide collier de la duchesse. Mais
cette folle ne voulait pas me le donner, elle hurlait que sa mère
le lui avait offert avant de mourir. Sa voix me cassait les oreilles
il fallait que ça cesse, il fallait que cela cesse... Je
ne sais plus trop ensuite... si, je me souviens du sang sur mes
vêtements, sur mon visage, des pleurs du Duc... Que faire
dès lors? J'étais devenu un vulgaire assassin. Mes
jambes ne me tenaient plus. "C'est un accident" dis
je au Duc qui ne m'écoutait plus. Je laissais mon butin...
Fuir, il n'y avait que cela à faire. Les milices étaient
déjà à ma recherche cela ne faisait aucun
doute. Je fis route vers une auberge. Encore sous le choc, je
ne remarquais pas que l'aubergiste me dévisageait. Je pris
donc une chambre et je m'assoupis... pas très longtemps
à vrai dire. La milice m'avait retrouvé. Je descendis
les escaliers comme si de rien n'était. Ce maudit aubergiste
me désigna "C'est lui Messieurs". Fou de rage,
je voulu égorger l'aubergiste mais déjà une
balle me transperca le bras gauche ce qui me fit lacher mon pistolet
à crosse d'ivoire honnêtement volé par mes
soins. Je bondis à travers la fenêtre. Emprunta un
cheval... La nuit me permis de fuir une nouvelle fois.
Cette
fois j'étais certains de n'avoir plus d'avenir dans cette
région. J'étais bléssé, les milices
du pays voulaient toutes ma peau. Dans ma fuite j'avais oublié
mon butin. Il ne me restait qu'une poignée de pièce
dans la poche de mon pantalon de soie désormais troué.
Après quelque heures de route je vis un énorme ballon.
C'était un zepplin, une chance de fuir loin où personne
ne me connait. Je pris place à coté d'une petite
personne qui n'osait pas me parlé. Il est vrai que je n'étais
guère présentable. Il était en train de dessiner,
je lui demandais un peu de papier et je pris le temps de débuter
mon journal.